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Le changement climatique est un fait. De nombreux scientifiques s’accordent sur le sujet et tire la sonnette d’alarme. Ce changement a déjà des répercussions sur toutes les espèces de la planète. Les insectes sont parmi les plus touchés. Dans les jardins français, la chose est facilement constatable et se traduit par la disparition et l’apparition d’espèces. Par exemple, la petite tortue (Aglais urticae), un papillon commun dans les jardins car sa chenille se nourrit d’orties est maintenant devenu très rare dans les plaines du sud et de l’ouest. Il reste, cependant, très présent dans le nord-est et les montagnes au sud. D’un autre côté, depuis une vingtaine d’années, il est possible d’admirer le petit monarque (Danaus chrysippus) sur le littoral méditerranéen alors que celui-ci ne dépassait pas l’Egypte il y a encore 50 ans.
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